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Usurpation d’identité et manquements graves à la sécurité dans les discothèques : Le Cas d’IKAM Security

La sécurité dans les lieux festifs, comme les discothèques, est un enjeu majeur pour garantir la tranquillité des soirées et la protection des clients. C’est pourquoi il est indispensable que les entreprises de sécurité respectent strictement les normes et qualifications requises pour leurs agents. Malheureusement, certaines entreprises, à l’instar d’IKAM Security, dirigée dans l’ombre par Monsieur Aboubakar Camara, font preuve d’un mépris flagrant des lois, elles mettent en péril non seulement leurs employés mais aussi la sécurité des clients des discothèques.

Dans de précédents articles, nous avons dénoncé une série de dérives graves au sein d’IKAM Security, comme les comportements dangereux de la part d’un de leur coordinateur de sécurité. Aujourd’hui, nous dénonçons l’usurpation de certains agents pour faire travailler des agents non qualifiés. Nous appelons le procureur de la République, le préfet, et le CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité) à intervenir d’urgence.

Usurpation d’identité pour faire travailler des agents non qualifiés

La sécurité dans les discothèques est un enjeu primordial pour assurer la protection des clients et prévenir les incidents qui peuvent survenir dans des environnements festifs, souvent marqués par une forte affluence et des tensions potentielles. Cependant, IKAM Security, sous la direction officieuse d’Aboubakar Camara, semble opérer en marge de la loi en usurpant l’identité de ses employés de sécurité pour permettre à des agents non qualifiés de travailler dans des conditions à haut risque. Cette pratique illégale, qui constitue une menace directe pour la sécurité publique, enfreint plusieurs dispositions du droit pénal et du Code de la sécurité intérieure.

Une usurpation d’identité employée pour masquer l’incompétence

Les badges et les images que nous avons rassemblés prouve qu’IKAM Security permet à des individus sans formation ni diplôme requis d’exercer comme agents de sécurité, sans la certification SSIAP (Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personnes) ou sans diplôme d’agent de sécurité. Ces agents, dépourvus des compétences nécessaires, se voient assigner des responsabilités critiques dans des discothèques, des lieux où l’alcool, la foule, et des situations imprévisibles exigent une expertise en gestion des crises. Ces personnes non qualifiées opèrent sous des identités usurpées, elles utilisent les noms et les numéros de carte professionnelle d’agents diplômés.

L’usurpation d’identité est sanctionnée par l’article 226-4-1 du Code pénal, qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende. De plus, l’article L. 612-20 du Code de la sécurité intérieure impose des qualifications strictes pour exercer dans la sécurité privée, en particulier dans des établissements recevant du public. Ces infractions constituent des violations flagrantes de la loi et engendrent de graves conséquences pour les personnes concernées, tant les victimes d’usurpation que les clients des discothèques.

Un risque inacceptable pour la sécurité publique

La gravité de cette situation réside dans le fait que des agents non qualifiés, n’ayant pas les compétences pour gérer des situations d’urgence, sont placés en première ligne pour protéger des centaines de personnes dans des lieux festifs. Les discothèques, où les risques liés à des altercations, à des mouvements de foule ou à des incendies sont élevés, nécessitent des agents formés pour réagir rapidement et efficacement. Permettre à des individus non formés de tenir de tels postes constitue une mise en danger manifeste pour le public.

De plus, ces agents, n’ayant pas suivi la formation appropriée pour exercer la fonction d’agent de sécurité ne sont pas en capacité de faire la prévention ou la protections des biens et des personnes, elle ne maîtrisent pas les procédures de sécurité incendie ou de secours aux personnes, éléments essentiels de la certification SSIAP. En cas d’incident grave, leur incapacité à gérer la situation pourrait entraîner des conséquences catastrophiques, tant pour les clients que pour le personnel.

Une responsabilité partagée

Il est indispensable que les patrons de discothèques prennent conscience de la menace que représente cette entreprise en matière de sécurité. En confiant la sécurité de leurs établissements à IKAM Security, ces gérants mettent non seulement en danger leurs clients, mais se rendent également complices, de manière indirecte, de la violation des lois qui encadrent la profession.

Les gestionnaires doivent vérifier rigoureusement les certifications des agents déployés par les sociétés de sécurité. Le recours à des agents non qualifiés peut, en cas d’incident, engager leur responsabilité civile et pénale. En effet, la loi impose aux employeurs de vérifier que leurs sous-traitants, y compris les entreprises de sécurité, respectent les obligations légales et réglementaires. En travaillant avec une société qui contourne les règles et emploie des agents sans qualification, ils s’exposent à des poursuites judiciaires pour manquement à leurs obligations de sécurité.

Comportements violents et dangereux : L’Affaire Mory Fofana

Nous avons précédemment dénoncé les agissements de Monsieur Mory Fofana, coordinateur de sécurité chez IKAM Security, qui, lors de plusieurs incidents dans des discothèques, a manifesté un comportement violent envers des clients. Dans un cas particulièrement alarmant, il avait poursuivi quatre personnes en état d’ivresse avec une voiture non assurée à Canet en Roussillon, il avait mis leur vie en danger et s’était ensuite permis de refuser plus tard l’entrée en discothèque à l’homme qui était accompagné de la fille qu’il avait voulu obliger de rentrer avec lui après une nuit arrosé le jour de l’incident à Canet. Ces agissements relèvent de la mise en danger de la vie d’autrui (article 223-1 du Code pénal), et révèlent un abus de pouvoir inadmissible dans le cadre de ses fonctions. (Voir article su r Fofana)

Ces actions posent de graves questions quant à la capacité d’IKAM Security à assurer une sécurité digne de ce nom dans des environnements aussi sensibles que les discothèques, où l’alcool, les tensions et les foules peuvent facilement transformer une situation en une crise.

Abus de pouvoir et harcèlement

Les témoignages d’agents de sécurité qui ont travaillé pour IKAM Security révèlent une culture d’abus, de non respect des contrats de travail, d’intimidation et d’harcèlement. Ces employés subissent des pressions constantes pour accepter des pratiques illégales sous peine de sanctions internes ou d’exclusion. Nous allons consacrer un article spécialement sur ce sujet, car nous avons pu entrer en possession d’enregistrements qui attestent des pratiques abusives d’Aboubakar Camara au sein de cet entreprise. Cette culture toxique, combinée à l’absence de qualifications des agents employés, crée une atmosphère dangereuse pour tous ceux qui fréquentent ou travaillent dans les discothèques sous la protection d’IKAM Security.

Appel à l’action : CNAPS, Préfecture et Procureur de la République

Face à ces manquements gravissimes, nous appelons le CNAPS à ouvrir immédiatement une enquête sur les pratiques d’IKAM Security dans les discothèques. Le préfet doit également se saisir de cette affaire afin de réévaluer l’autorisation de cette société à exercer dans le domaine de la sécurité privée. Enfin, nous appelons le procureur de la République à poursuivre les responsables pour usurpation d’identité, mise en danger de la vie d’autrui, et toutes les autres infractions en lien avec ces pratiques. Nous sommes en possession d’enregistrement dans lesquels Aboubacar Camara explique comment il a contourné deux contrôles du CNAPS en été, car comme il le souligne, il est aidé par des gendarmes qui lui préviennent des contrôles.

Ces agissements nuisent non seulement à la réputation des professionnels de la sécurité privée, mais mettent également en péril la sécurité des citoyens qui fréquentent les discothèques car ils croient à tort qu’ils sont protégés par des agents qualifiés.

Les dérives d’IKAM Security, dirigée par Aboubakar Camara, doivent cesser immédiatement. Usurper l’identité d’agents de sécurité diplômés pour faire travailler des personnes non qualifiées dans des lieux publics est une infraction grave. Les incidents impliquant des comportements violents et dangereux de la part de ses responsables accentuent la nécessité d’une réaction rapide des autorités compétentes.

Nous demandons avec insistance que des actions concrètes soient prises pour mettre un terme à ces pratiques, protéger les employés et garantir la sécurité des clients des discothèques. La sécurité privée est un pilier essentiel de la tranquillité publique, et des entreprises comme IKAM Security, qui foulent aux pieds les règles de ce secteur, doivent en répondre devant la justice.

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